Une heureuse gourmande
Depuis le 13 mars, les enfants sont à la maison et depuis cette date, je vous dirais que la gourmandise est pas mal (toujours) au rendez-vous.
Est-ce le stress?
Est-ce le choix des recettes que nous cuisinons?
Est-ce la situation?
Est-ce le confinement à la maison?
Je ne saurais vous dire, mais mon petit doigt me dit que c’est une combinaison de toutes ces réponses.
J’ai décidé cette semaine d’arrêter de m’en faire. F-I-N-I.
Nous vivons une situation historique, du jamais vu. Et si on a envie de sortir les livres de recettes et de popoter plein de bonnes et délicieuses choses à manger, pourquoi pas? Qui est avec moi?
Pour vous donner une idée, depuis le 13 mars, j’ai cuisiné :
Trois douzaines de muffins
Des roulés à la cannelle
Deux pains
Trois potages
Une soupe
Trois fois des crêpes
Plusieurs biscuits dans une tasse
Des pasteis de nata
Juste pour nommer quelques-unes des recettes des derniers jours.
Donc oui, allo la gourmandise. Mais au lieu de voir ça comme quelque chose de négatif (allo les calories, le sucre et compagnie), voyons le beau derrière tout ça. C’est ce que j’ai choisi de faire.
Que ce soit les enfants qui s’installent avec leur recette pour préparer un dessert ou qui se joignent à moi lorsque je suis en train de cuisiner.
Ou les kids qui se précipitent avec le sourire au visage pour goûter le plat tout juste sorti du four.
Ou la fois où Philippe m’a dit qu’il avait envie de faire des crêpes. On a préparé le mélange ensemble et il les a cuisinées.
L’odeur du pain qui cuit au four.
Les petits cadeaux gourmands qu’on laisse à ma mère sur son perron.
Les biscuits dans une tasse qui se dégustent, collés sur le divan, à écouter une émission en famille.
La fois où Philippe m’a préparé un petit dessert en guise de surprise.
Les enfants qui jasent et qui rigolent dans la cuisine.
Du beau, il y en a beaucoup. N’est-ce pas? En prenant un instant pour changer ma perspective, je me suis calmé les nerfs de la culpabilité pis du stress pis de la prise de poids. Oui, je mange plus de choses moins bonnes pour la santé, mais je bouge autant qu’avant et même plus. Puis quand la vraie routine reprendra, bien je couperai un peu sur les desserts.
Mais en attendant, je ne vais pas me sentir mal de cuisiner avec les enfants, de passer du bon temps avec eux, de vivre une certaine normalité avec eux, non, non, non. D’autant plus qu’il faut saisir l’occasion. Nous avons du TEMPS. Nous voulons tous économiser un peu et on le sait, cuisiner est un moyen pour y arriver. Sans oublier que c’est un bon moment pour enseigner des recettes à nos enfants et leur donner le temps et l’espace pour apprivoiser toutes les joies de la cuisine : de la réflexion, à la réalisation, au ménage (!!!) et bien entendu la dégustation.
Alors je fais mon coming out. Je suis une heureuse gourmande et fière de l’être!
HAHAHAHAHAHAHA
Qui embarque dans mon équipe?!?!!!
À bientôt,
Jaime xo
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