Vapotage : parlons-en maintenant
Saviez-vous qu’un jeune de secondaire 4 et 5 sur trois utilise une vapoteuse ? Parlons-en maintenant. Étant la mère de deux adolescents, c’est un sujet qui me préoccupe. Je suis contente de collaborer à nouveau avec le Conseil québécois sur le tabac et la santé (CQTS) car en tant que parent, on doit être à l’affût de la réalité de nos jeunes et surtout être outillé afin de les aider au besoin.
Quelques faits chocs (à mon humble avis)
- Vapoter entraine une dépendance rapide et forte. Cette dépendance peut avoir des impacts importants sur la réussite scolaire des jeunes. En cette période de pandémie où la santé mentale des jeunes est mise à rude épreuve, le vapotage peut avoir des conséquences négatives sur la réussite scolaire.
- Selon le rapport 2019 de l'Enquête québécoise sur le tabac, l'alcool, la drogue et le jeu chez les élèves du secondaire, environ 1 élève sur 3 en secondaire 4 et 5 utilise la vapoteuse.
- La consommation de produits de vapotage chez les jeunes a été multipliée par 5 dans les 6 dernières années.
- La nicotine inhalée par les jeunes modifie l’équilibre du cerveau. Le symptôme le plus apparent du vapotage est une forte dépendance, mais la nicotine - dont la concentration est souvent très élevée - affecte également les capacités d’apprentissage et la régulation des émotions. Les jeunes vapoteurs sont donc plus souvent susceptibles d'avoir des troubles de la mémoire ainsi que des difficultés à se concentrer ou à gérer leur humeur.
Le saviez-vous?
Avant d’entamer ma collaboration avec la CQTS, moi je ne le savais pas. Ça m’a carrément scié les jambes en deux. 1 jeune sur 3, ce n’est pas rien.
Outre le fait d’être aux aguets, je crois qu’il est primordial d’avoir des discussions avec eux sur le sujet.
Le site Parlons en maintenant du CQTS est une mine d’or d’informations pour les familles.
Vous pourrez visionner une vidéo réalisée par l’organisme dans le cadre de sa première campagne de sensibilisation au vapotage en 2020, qui à mon avis, devrait être vue autant par les parents que les ados. Cette année encore, la CQTS donne accès à des pistes pour justement aborder la discussion avec votre jeune.
Si votre jeune vapote – sachez que vous n’êtes pas seule et qu’il y a aussi des ressources sur le site du CQTS pour vous aider et surtout, pour aider votre jeune.
Je ne sais pas pour vous, mais depuis que je suis une maman, il m’arrive de vivre des moments où je me sens mal et coupable de vivre une certaine situation. Ou encore où j’ai honte de parler d’un certain sujet par peur de ce que les autres vont dire (vous vous rappelez la fois où j’ai eu des poux ?!?). Mais s’il y a une chose que j’ai apprise au fil des ans : IL NE FAUT PAS AVOIR HONTE NI PEUR. Faut en parler, faut aller chercher de l’aide au besoin, il ne faut surtout pas s’isoler.
Alors go, on s’informe et surtout, on en parle, maintenant.
À bientôt,
Jaime
*Ce texte est présenté par le Conseil québécois sur le tabac et la santé. Comme toujours, les opinions émises sont 100 % les miennes.
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