Tu auras bientôt 9 ans et ça me donne le vertige…
Est-ce que tu trouves que tes enfants grandissent trop vite ? Que les années filent à la vitesse de l’éclair ? Ce témoignage d’une maman sur le blogue Je suis une maman pourrait vous intéresser.
Elle nous explique pourquoi elle a le vertige car sa fille aura bientôt 9 ans.
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Place au témoignage !
Depuis que tu es toute petite, te regarder grandir et gagner en autonomie est un des plus beaux cadeaux que la vie a pu m’offrir.
Tu es passée de bébé à petite fille en une fraction de seconde.
Puis, de petite fille à grande fille encore plus vite.
Quand tu joues avec tes petites figurines, quand tu serres ton nounours pour t’endormir, quand tu viens te coller pour écouter un film, tu es encore toute petite dans mon cœur.
Mais dernièrement, je vois de plus en plus de parcelles de ce qui nous attend dans les prochaines années.
Tu te fâches, tu veux plus de temps seule, tu claques ta porte… Et inévitablement je me fais la même réflexion : « 8 ans, bientôt 16! ». Et inévitablement le vertige me prend.
Parce que c’est vrai que tout déboule et que les réalités d’adolescente s’en viennent trop vite.
Et bien que j’aimerais te protéger de tout cela, je sais que tu risques fort d’être blessée au passage.
Les amitiés qui se terminent, les histoires d’amour qui déchirent le cœur, les décisions difficiles face à toutes les nouvelles expériences qui s’offriront à toi…
Je voudrais tant que tu sois épargnée par toutes ces peines, par ces déchirements et ces drames qui habiteront tes jours et tes nuits.
Je voudrais que jamais la violence, les mensonges ou les gens malveillants ne puissent t’atteindre.
Ma respiration devient difficile quand je me mets à m’imaginer tout ce qui pourrait t’arriver. Le monde est inquiétant quand tu as une jeune fille de huit ans, bientôt seize…
Je voudrais que ton monde ne soit que beauté et découvertes.
Je voudrais tant que tu continues de te confier.
Je voudrais tant que tu saches au plus profond de ton cœur, que peu importe ce que tu traverses, peu importe les décisions que tu prends, je serai toujours là pour t’écouter.
Je serai toujours là pour aller te chercher si tu changes d’idée, si tu te sens inconfortable quelque part ou que tu as simplement besoin d’un lift que tu n’avais pas prévu.
Sache que dans les meilleurs jours de ton adolescence comme dans les moments de tourmente et de grands questionnements, je t’aimerai inconditionnellement.
Je t’aimerai comme j’aimais la petite puce de 6 mois toujours souriante avec ses grands yeux bleus.
Comme j’aimais la petite fille de cinq ans qui est entrée à la maternelle le regard brillant et l’esprit en ébullition devant le monde de savoir qui s’ouvrait à elle.
Comme j’aime la grande fille de huit ans et demi qui roule des yeux et qui grogne parfois quand ce que je dis ne lui plait pas.
D’ici là, je vais continuer d’avoir les oreilles grandes ouvertes pour chacune de tes confidences.
Je me dis qu’en étant là pour tes petites confidences, tu as plus de chance de te tourner vers moi quand tu auras de grandes confidences à faire.
Je t’aime ma grande et je t’aimerai toujours
Maman xx
Texte par Janie Larivière Blogueuse famille – Team J
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