Les enfants, maman doit retourner travailler
Depuis le début de la pandémie, je suis en mode télétravail avec les enfants à mes côtés. On s’entend, je fais du télétravail au minimum c’est-à-dire durant la sieste et le soir lorsqu’ils font dodo, au besoin. Je ne vois pas comment j’aurais pu faire autrement avec deux enfants en bas âge, autant pour leur plaisir que pour ma santé mentale ;)
La première semaine fut plutôt difficile : beaucoup de contraintes (mais qu’est-ce qu’on a le DROIT de faire), d’adaptation et la routine sens dessus dessous. Ouf... J’ai espéré que ce confinement ne durerait que 2 ou 3 semaines...Déjà dès la deuxième semaine, on a trouvé un rythme, notre beat, et on s’est laissés porter par ça, ne sachant trop si ça achevait ou si ça ne faisait que commencer.
Huit semaines plus tard, j’ai un appel de la garderie me confirmant deux places libres prochainement pour mes deux p’tits loups. Trop prochainement. Trop vite. Et là ce qui devait arriver arriva : incertitude et panique.... Et non, ce n’est pas la menace de la Covid qu’ils sont plus susceptibles d’attraper en fréquentant la garderie plutôt qu’en étant confinés avec moi... Je voulais que ces moments précieux ne finissent jamais... du moins pas tout de suite. Vous dire comme j’étais bien à la maison, confinée avec eux. À les voir grandir, chaque jour, presque 24 h sur 24.
Si vous saviez à quel point j’étais terrorisée au début parce que je n’ai jamais envisagé cette carrière-là, passée auprès de mes enfants à me réaliser autrement.
Au final, la vie « presque normale » reprendra son court la semaine prochaine, mais j’espère que j’aurai tiré quelques leçons de ce temps d’arrêt qui nous a été offert... Le bonheur est simple au fond parce que j’ai rarement été plus heureuse que durant ces 9 semaines, avec eux, simplement, à la maison. Je pense que j’ai finalement appris à profiter de l’instant présent. Et je vais travailler fort pour continuer à le faire, malgré le rythme parfois effréné de notre vie. Tout est une question de choix et ça aura assurément changé ma perspective pour la suite 😊
On a finalement besoin de bien peu de choses pour être heureux et c’est ce que cette pandémie m’a permis de réaliser. Le seul manque que j’ai ressenti durant les dernières semaines est le côté social, tout comme pas mal de gens, mais sachant que c’était simplement pour un temps, ça rendait le tout plus facile à accepter.
Mes cocos, vous dites que vous ne voulez pas retourner à la garderie, mais je sais que dès la première journée passée, vous serez très contents de retrouver quelques(!) amis et votre éducatrice en or. On a passé 2 mois littéralement collés ensemble et ceci ne reviendra probablement jamais. Je n’ai aucun regret parce qu’on en aura profité à fond, du début à la fin, ensemble. Ce n’était pas facile tous les jours, mais je recommencerais demain matin.
Un texte de Meggie Vaillancourt
Un soir, Carolyne a écrit une lettre à son mari, partageant une réflexion très intéressante sur l'amour et leur vie de couple.