Et si on créait nos propres standards
Je me demande, bien humblement et avec la meilleure des intentions, comment nous pourrions mieux avancer sur notre route si on mettait de côté quelques standards, certaines «règles de la vie» ou si on les mettait tout simplement à notre sauce.
J’ai l’impression que le stress et la pression seraient bien moins présents.
Analysons le tout.
15 décembre 2020 – dernier blitz avant le congé des Fêtes
Je suis en mode listes, listes et listes. Il y a tellement de choses que je souhaite accomplir. Côté boulot, je dois terminer certains mandats, c’est non négociable. Je désire également finaliser ma comptabilité pour 2020, rédiger quelques textes et surtout, écrire et envoyer une carte avec petit cadeau aux collaboratrices Je suis une maman qui font un excellent boulot.
Dans la maison, je veux vraiment faire un grand ménage avant l’arrivée de ma mère le 25, car elle passera quelques jours avec nous.
Je veux aussi cuisiner une tourtière, quelques recettes du temps des Fêtes et planifier tous mes repas du temps des Fêtes. Je n’ai pas envie de courailler les épiceries durant le congé, je souhaite être à la maison le + possible.
Les cadeaux. J’ai complètement oublié les petits items qui vont dans les bas de Noël. Va falloir que je planifie une sortie au centre d’achat, car avec les délais de livraison, je crois avoir manqué le bateau pour une livraison à temps pour le 25 au matin.
Les cartes. Je veux écrire et envoyer des cartes à quelques amies. J’ai hâte de leur écrire un petit mot.
C’est un peu la folie à la maison avec Emma qui termine sa première session de Cégep à la maison et Philippe qui y est aussi, car un cas de COVID a été déclaré dans sa classe.
J’ai confiance.
SuperJaime va y arriver. Pas le choix. Let’s go. T’es capable ma grande.
22 décembre 2020 – les jours avancent, quelques imprévus font leur apparition, le stress monte lentement
Je vois les jours défiler.
Je me rends à l’évidence.
Je ne pourrai pas tout accomplir.
Je me sens un brin poche. Défaite. J’aurais dont voulu tout accomplir avant le 23 décembre, minuit.
Moi et mes objectifs.
Moi qui souhaite suivre et respecter les standards de la société.
Et BOUM, c’est là où j’ai compris. C’est là où le déclic s’est fait dans ma tête.
Et si on créait nos propres standards? Et si on enlevait nous-mêmes le poids immense sur nos épaules?
Je me suis donc mise à me poser des questions. À réfléchir. À créer mes propres standards.
Q. Est-ce vraiment nécessaire d’avoir une tourtière sur la table le 25 décembre?
R. C’est beaucoup de travail (si on ne l’achète pas) et je n’ai pas envie d’être pressée ni stressée à l’idée d’en faire une rapido presto. Je veux avoir un autre plat sur la table, car Pierre n’aime pas la dinde. Qu’est-ce que je pourrais faire pour compléter le repas? Hmmmm. Ah! Je vais faire le ragoût de boulettes de grand-maman. C’est facile et bonus, tout le monde va aimer et nous aurons probablement des restants.
Q. Dois-je vraiment envoyer toutes les cartes de Noël avant le 25?
R. OK, je crois que ce sera mission impossible. Et encore une fois, j’ai envie d’en faire un moment joyeux, avec un petit café à la main, une petite chandelle qui brûle et de prendre le temps d’écrire une lettre à certaines personnes dans ma vie. Je pense que je vais écrire les cartes aux filles de l’équipe avant Noël et je ferai mes amies durant les Fêtes. Ah oui, j’aime ça. Ceci me permettra de faire deux petits moments écritures. Je pense que je vais aussi acheter des petits chocolats pour mettre à l’intérieur… afin d’envoyer une petite surprise aussi. Vendu Jaime!
Q. Est-ce vraiment nécessaire de tout planifier les repas et de faire toutes les emplettes?
R. Ouin. J’étais un brin intense. De toute façon, depuis que nous avons notre voiture électrique, Pierre veut toujours sortir et l’utiliser alors il pourra faire les courses durant les Fêtes au besoin. Enlève ce fardeau tout de suite de tes épaules.
Faites l’exercice.
Posez-vous des questions sur les éléments de votre vie qui vous stress, qui mettent de la pression dans votre quotidien. Pouvez-vous voir la situation différemment? Pouvez-vous mettre les protocoles et standards de la société de côté une minute et mettre le tout à votre sauce?
Diminuons la charge mentale et cette pression de nos épaules
Ce n’est pas parce que je n’ai pas tout accompli avant le 23 décembre minuit que je suis une moins bonne personne.
Ce n’est pas parce que j’ai troqué la tourtière pour un ragoût de boulettes que notre repas des Fêtes est gâché ou que je suis out en tant que citoyenne canadienne québécoise qui ne suit pas les traditions.
Ce n’est pas parce que mes amies recevront des cartes fin décembre, début janvier que je suis une moins bonne amie.
Je suis la même Jaime. Avec les mêmes bonnes intentions, avec les mêmes qualités (et quelques petits défauts ;)) et les mêmes valeurs.
Pis si quelqu’un veut me juger, c’est lui le pire. Ahhh les fameux jugements, un autre sujet que j’aborderai bientôt. Je vais dire ceci… faut que ça arrête.
Je vous invite vraiment à y réfléchir. À tous ces standards que la société nous impose, à ce que l’entourage nous impose, à ce que l’on s’impose. Est-ce nécessaire?
Si on agit avec la meilleure des intentions, avec respect, empathie et les valeurs au bon endroit, je pense que nous sommes sur la bonne voie.
Quand je regarde mon livre avec toutes mes listes depuis le 1er décembre, tout ce qui a été accompli, le chemin parcouru dans ma tête et dans mon cœur, je suis définitivement une SuperJaime.
Alors, si vous êtes comme moi, que la pression des Fêtes était présente, que vous voyiez tout ce qui n’avait pas été fait au lieu de tout ce qui avait été fait, je vous salue et je vous invite à vous poser des questions. À prendre un pas de recul. Je suis convaincue que vous aussi, vous êtes une SuperMom. :)
Jaime xo
Article rédigé par Jaime Damak, blogueuse famille - lifestyle - voyage
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