Un plat exotique pour pas cher pantoute!
Je ne sais pas pour vous, malgré un menu plutôt varié, j’ai l’impression de toujours cuisiner les mêmes repas. Je me vois dans les allées d’épicerie, derrière mon chariot, devant le comptoir des viandes, et je me demande tellement, mais tellement ce que je pourrais proposer de nouveau sur la table pour tenter de briser cette monotonie accentuée par un confinement qui s’éternise!
J’ai pourtant la chance d’avoir deux cultures culinaires dans lesquelles piger… Maman est Québécoise; papa est Cubain. Rien à faire; je sens que j’ai fait le tour des propositions 1001 fois d’un bord comme de l’autre.
Je me considère néanmoins choyée. Quand j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, il y a 12 ans maintenant, j’ai également (re)découvert une manière de cuisiner qui s’était perdue entre les générations de mon arrière-grand-mère et celle de ma grand-mère, probablement. Avec des aliments frais et naturels, avec ‘’ce qui est disponible’’ et un budget somme tout limité.
C’est un fait : découvrir la cuisine d’ailleurs, c’est se reconnecter avec un riche savoir-faire en même temps que des traditions qui s’effritent avec le temps. C’est, du moins pour ma part depuis il y a maintenant plus de 10 ans, réapprendre à improviser pour donner du goût, rehausser les saveurs, apprêter un aliment de la façon la plus naturelle possible tout en limitant le gaspillage.
Chaque fois, je suis émerveillée de voir se créer un plat en mélangeant tel ingrédient à un autre. En y ajoutant un peu de ceci ou un peu de cela, en le faisant cuire de telle ou telle façon.
Cuisiner, c’est ma façon à moi d’être créative.
Et parce que les limites de la création sont infinies, j’aime me mettre au défi en m’imposant un budget de 150 $ par semaine d’épicerie pour nourrir une famille de cinq sans perdre de temps à courir les spéciaux ni faire de provisions.
De fil en aiguille, j’ai développé 1001 astuces pour y arriver. Je m’étendrai peut-être sur le sujet dans un éventuel billet si vous êtes curieuses de connaître mes tours de passe-passe 😉
Mais aujourd’hui, j’ai plutôt envie de vous partager une de mes recettes fétiches ultras simples, succulentes, économes, santé et originales (végé en prime) que vous ne verrez dans aucun livre de recettes et qui sont chaque fois un hit ici. Directement inspirées de la terre natale de mon cher amoureux et que j’ai adoptées dès la première bouchée (tout comme mes enfants).
Au cas où, comme moi, vous seriez ces temps-ci en panne d’inspiration pour le souper 😉
Buen provecho!
Arroz con frijoles (riz et haricots)
Cette recette typique est déclinée de toutes les façons et sous tous les noms un peu partout dans les pays d’Amérique latine. En voici MA version cubaine (les quantités sont approximatives). 😉
Ingrédients :
2 conserves (540 ml) de haricots noirs non rincés et non égouttés
1 oignon haché finement
2 gousses d’ail hachées finement
¼ de poivron haché finement (peu importe la couleur)
2 feuilles de laurier
Une pincée de : sel, origan, cumin
Un filet d’huile d’olive et de vinaigre blanc
1 à 2 c. à soupe de ‘’quelque chose de tomaté’’ (sauce tomate, pâte de tomate, jus de tomate, ketchup…)
Une poignée de coriandre fraîche (facultatif)
Préparation :
Tout mettre dans une casserole, ajouter un peu d’eau en rinçant les conserves, laisser mijoter à feu moyen pendant 20-30 minutes en remuant de temps en temps, vérifier et rectifier l’assaisonnement au goût et au besoin… et c’est tout!
Servir sur du riz blanc basmati avec un avocat en accompagnement (assaisonné d’un peu de sel et d’un filet d’huile d’olive et de vinaigre blanc) et/ou tout autre légume frais (genre tomate, concombre, laitue, radis, etc.)
Vous m’en donnerez des nouvelles!
Article par Marie-Eve Lambert
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