Tu vas être OK
Sur le blogue Je suis une maman, j’aime te partager les différentes prises de conscience que j’ai ici et là.
Que ce soient les confidences émises dans mon journal de la préménopause ou encore la fois où je pensais être enceinte ou encore mon témoignage – le jour où tu n’es plus venu me voir, je crois (enfin je l’espère) qu’en partageant mes apprentissages et tranches de vie du quotidien, que tu te sentes moins seule.
Tu vas peut-être aussi réaliser que ce que tu es en train de vivre est normal car d’autres sont aussi passées par là.
Depuis que mes enfants sont au primaire, il m’arrive de m’absenter pour le travail.
Au début, c’était quelques jours ici et là et plus les enfants vieillissaient, je partais parfois plus longtemps et/ou j’avais des moments dans l’année où mon boulot m’amenait à l’extérieur de la maison plus fréquemment.
Quand j’y pense, ce n’était pas tant que ça mais je partais tout de même quelques fois par année.
Lors de mes absences, je parlais avec les enfants tous les jours. Parfois même deux fois par jour et je leur laissais toujours des petites notes cachées lorsque je quittais la maison (d’ailleurs, je le fais toujours ça !).
Je me souviens… j’appréhendais le moment où l’on ne se parlerait plus tous les jours. Aussi bizarre que ça puisse paraitre, c’est vrai. J’anticipais les jours où ils seraient plus grands, le temps où nos horaires seraient différents, où ils auraient moins besoin de moi.
Comment j’allais faire pour passer au travers ? Je n’étais pas certaine que je serais en mesure de le faire.
Avec un enfant au Cégep, l’autre à l’Université, un qui travaille à temps partiel, l’autre qui est partie une bonne partie de l’été pour son travail, ce qui devait arriver, arriva.
On ne soupe plus ensemble tous les soirs. Heureusement, on fait des efforts pour se retrouver en famille quelques fois par semaine pour manger ensemble.
Les enfants ont des vies sociales qui les amènent à être moins à la maison.
Et quand je quitte quelques jours pour un voyage, bien, on ne se parle plus tous les jours.
Je te partage un AHA moment que j’ai eu dernièrement concernant cette inquiétude que j’avais depuis plusieurs années.
Je sais maintenant que je vais être OK et tu le sauras aussi.
Oui, je vais être OK et tu le sauras aussi.
Ça m’a frappé de plein fouet l’autre jour.
J’étais partie pour 11 jours.
Du mercredi au vendredi, à part quelques messages sur Messenger (nous avons un chat familial), je n’ai pas parlé à ma famille.
Samedi, j’ai eu une belle conversation catch-up avec Pierre et Emma.
Dimanche, j’ai jasé avec Philippe.
Quand j’ai raccroché avec lui, ça m’a frappé.
J’étais OK. Ça faisait quelques jours que je n’avais pas parlé aux enfants et j’étais correcte.
Je n’étais pas en dépression ni en train de mourir, j’étais OK. Correcte.
J’allais quand même bien et j’étais de bonne humeur.
Et c’est là que j’ai compris.
Je sais maintenant que je vais être OK et tu le sauras aussi.
C’est sûr que c’est un ajustement. C’est sûr qu’ils me manquent. C’est sûr qu’il y a des moments où je m’ennuie.
Mais je sais sans aucun doute que mes enfants m’aiment et savent que je les aime profondément. Que je serai toujours là pour eux, peu importe où je suis.
Et ça, oufffff, ça me réconforte. Ça m’apaise. Ça me donne de l’espoir pour la suite.
Je sais maintenant que je vais être OK et tu le sauras aussi.
Article rédigé par Jaime Damak
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