Quand tout va moins bien…
Avec les années, j’ai développé une façon de travailler qui me rend assez efficace, surtout quand je suis à la maison. Pour certains, travailler seul peut être une tâche difficile, mais moi, je suis bien à mon petit coin bureau.
Je suis capable de planifier ma journée et de m’en tenir à ce que je dois faire… même si mon sofa confortable (et la télécommande pour Netflix) se situe à quelques pieds de moi. Je fais ce que j’ai à faire tout en ayant des petites pauses, quand c’est possible, pour bien concilier travail, famille et temps pour soi.
Je suis une fille qui, dans les dernières années, a rarement manqué de travail; j’avais toujours quelque chose à faire puis quand c’était plus tranquille, bien je réfléchissais, je planifiais puis je semais pour le futur, pour la suite. J’aime profondément ce que je fais. Je me sens (enfin) à ma place.
Je suis aussi une personne capable d’en prendre. Gérer l’agenda familial, le boulot et tout le reste ? Aucun problème. Amenez-en des projets.
Toutefois, cette année, j’ai trouvé la rentrée scolaire rough. Je ne sais pas trop pourquoi. Malgré le beau temps (amen), j’avais l’impression de courir après le temps et tout allait si vite.
Un jour nous étions bien et zen en famille durant le congé scolaire avec peu d’obligations familiales (et un horaire plus relaxe côté travail) et l’autre, je courrais comme une poule pas de tête.
Belle image, n’est-ce pas ?
Puis là, bang. Les choses se sont placées à la maison et se sont calmées côté travail. Il ne restait plus une feuille sur les arbres puis nous avons eu 22 000 jours où les nuages et la pluie furent au rendez-vous.
J’ai commencé à douter de mes compétences.
J’avais très peu confiance en moi.
Je n’avais pas envie de travailler.
Je pleurais beaucoup.
J’ai constaté qu’après plein d’efforts et changements côté entrainement, alimentation et suppléments – je n’avais pas perdu une MAUDITE LIVRE.
Je me sentais si incompétente.
Je vous ai dit que je pleurais beaucoup ?
Mes crises de paniques sont réapparues.
Fan-tas-ti-que.
En toute franchise, je vous dirais que je me sens tout croche depuis la mi-octobre. Puis il y a eu un méga peak lundi cette semaine. Heureusement, j’ai eu mes règles mercredi. Puis je me sens déjà un peu mieux. Dimanche et jeudi, nous avons vu le soleil pendant quelques heures et ça m’a donné espoir.
J’ai choisi d’en parler, non pas pour jouer la carte de la victime (ce n’est pas mon genre), mais plutôt pour mettre une lumière sur une situation de plus en plus fréquente : la déprime saisonnière. Les blues de l’automne.
En parlant avec d’autres, j’ai réalisé que je n’étais pas la seule à me sentir de la sorte. Ça m’a en quelque sorte réconfortée, car je croyais sincèrement virer folle. Que c’était moi le problème.
Ce qui m’a aidé ?
La respiration
L’entrainement
En parler ouvertement
Pleurer – sortir le méchant
Me donner des petits objectifs chaque jour
Me changer les idées le soir, quand j’étais plus fatiguée et pensive
De mettre les faits en perspective
Ahhhh la fameuse perspective – je vous explique.
Oui, c’est un peu plus tranquille au boulot, mais en changeant ma perspective, je constate que les mandats continuent à entrer. Si je prenais un moment pour dresser la liste des mandats en cours… ah oui, c’est quand même pas si mal.
Puis si j’ai un peu plus de temps, pourquoi ne pas en profiter pour faire du ménage dans certains dossiers et planifier un peu plus tôt le rassemblement Je suis une maman. Est-ce possible que je suis seulement plus efficace au travail ? Hmmmm, perspective intéressante.
Je n’ai pas les résultats souhaités côté silhouette. Mais si je mets ça de côté, dernièrement quand je me regarde dans le miroir, je trouve que mes bras sont pas mal cutes et quand je m’entraine, ça me fait un bien FOU. Hmmm, perspective intéressante.
Prendre le temps de me raisonner m’aide dans mon cheminement. Petit à petit, jour après jour, je regagne confiance en moi. Je vois (enfin) la lumière au bout du tunnel.
Juste le fait de vous en parler, je sais que c’est un autre pas dans la bonne direction.
Arrêtons d’enfouir dans le tiroir des sujets tabous comme la tristesse, la dépression ou le manque de confiance en soi. Est-ce que je suis une moins bonne personne ou un individu plus faible, car je vis une mauvaise passe ?
Je ne pense pas. Au contraire, je crois que ça démontre que je suis une personne humaine, imparfaite qui fait du mieux qu’elle peut et qui persévère même quand ça va moins bien.
À toi, oui toi – qui vit une passe difficile.
Qui se trouve laide, poche, loser et qui manque d’énergie et de confiance.
Pèse sur pause. Parles-en à quelqu’un. Fais-toi une petite liste. Essaie de remettre les choses en perspective. Puis avance, un pas à la fois. Sors, bouge, prends de l’air, même si le ciel est gris.
Je nous souhaite tous de retrouver le soleil, dans le ciel et dans nos cœurs rapidement.
Puis n’oublie surtout pas - tu n’es pas seule.
Ah oui, puis moi j’ai choisi de foncer et persévérer. D’autres sommets m’attendent et je ne laisserai pas les blues l’emporter. Oh que non. Je préfère de loin voir la vie en rose ou du moins, essayer de la voir avec une vision et attitude positive.
GO ! On est capable. :)
Article rédigé par Jaime Damak
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Tu es la clé du changement… À quelques jours de passer le cap des 45 ans, j’ai fais de grandes réalisations. Un retour sur les 4 dernières années que j’ai vécue. 4 années qui m’ont fait grandir en tant que personne et en tant que femme! Je partage le tout avec toi! En toute transparence et vulnérabilité.
Bonne écoute!