Pourquoi je ne participe pas aux défis 28 jours
Aujourd’hui j’avais envie de jaser avec vous du pourquoi je n’embarque pas dans les défis 28 jours. Pour plusieurs, le mois de février c’est le début du défi 28 jours sans alcool. Chaque année, je me pose la question à savoir si je devrais le faire ou non. Parce que c’est quand même pour une bonne cause après tout.
Par contre, chaque année la même réflexion, c’est plus fort que moi, pourquoi je devrais m’abstenir pendant une certaine période pour faire une prise de conscience sur ma consommation d’alcool ? Est-ce que je ne pourrais pas le faire quand même sans nécessairement devoir éliminer complètement la substance de ma vie, même si c’est pour une courte période de temps? Ici, vous pouvez remplacer le mot alcool par tout autre défi que l’on voit souvent passer sur nos fils de réseaux sociaux. Que ce soit un défi sans sucre, sans écran ou sans « junk food » (ahh que je n’aime pas ce mot…).
Je n’ai aucun doute que les motivations et les raisons pour lesquelles on peut décider de participer à de tels défis sont bonnes, mais moi là où j’ai un profond inconfort, c’est avec le fait que je doive me priver. Je sais ici que tout est une question de perception et que pour plusieurs personnes c’est un choix et non pas une privation. Vous voyez, c’est là la nuance que je tiens à faire. Je me connais très bien, j’ai toujours eu horreur de la privation, pas pour rien que je fais le métier que je fais aujourd’hui d’ailleurs. Je sais que la plupart du temps la privation mène à l’obsession qui elle risque d’entraîner des compulsions et ainsi tourne la roue.
J’avais envie de partager avec vous ma réflexion à moi cette année. Plutôt que de participer au défi 28 jours sans alcool, j’ai débuté la lecture du livre « Boire en toute conscience » de Rosamund Dean. J’ai donc décidé de profiter du mois de février pour faire une réflexion sur ma propre relation avec l’alcool. Vous savez certainement que dans mon travail je suis une adepte de l’approche anti-diète et de l’alimentation intuitive.
En alimentation intuitive, on amène nos clients à revoir leur relation à la nourriture et on travaille avec eux afin qu’ils soient plus à l’écoute des besoins de leur corps, principe qui rejoint beaucoup le mouvement pleine conscience de plus en plus présent ces dernières années. On les amène à mieux comprendre leurs comportements alimentaires. C’est exactement l’exercice que nous propose Rosamund dans son livre. Comme tout ouvrage, je prends les conseils qui me rejoignent et je laisse tomber ceux que non. Vous auriez avantage à en faire tout autant d’ailleurs !
Ce que moi j’ai envie que vous reteniez de mon texte aujourd’hui c’est que peu importe la cause ou les motivations derrière votre décision de participer ou non à ce type de défis, essayez de l’adapter à votre réalité. Pour que cette période de temps n’en soit pas une de « sans » mais plutôt une remplie de « plus ». Plus de temps, plus d’énergie, plus de plaisir, plus de réflexion, plus de bien-être, plus de lecture, plus de cuisine, plus de moments en famille… et continuez la liste à votre guise…
Vous comprenez où je veux en venir. Je pense sincèrement qu’on peut gagner beaucoup plus à ajouter des choses dans nos vies plutôt que d’en enlever. Vous savez quoi, la plupart du temps en ajoutant du bien et du beau dans notre vie, ce qui l’était moins fini par disparaître tout seul sans qu’on ait eu besoin de s’en priver. Parce qu’après tout, tout est une question de perception 😉
En terminant, je tiens ici à préciser qu’en aucun temps je ne porte un jugement sur les gens qui participent aux défis et encore moins aux raisons qui vous ont poussées à le faire. Je voulais seulement vous exposer ma propre réflexion par rapport à tout cela en espérant que vous verrez maintenant davantage les défis « sans » comme des défis « plus » !
Article par Mélissa Larivière, diététiste-nutritionniste fondatrice de J’M Love Nutrition Maman Blogueuse – Team J
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