Pourquoi j’inscris (ou pas) mes enfants à des activités parascolaires…
Avec le début de l’année scolaire, nous, en tant que parents, nous retrouvons face à la question des activités parascolaires. Les écoles et les villes offrent, de plus en plus, une belle variété de choix d’activités, tant sportives que culturelles. Vos enfants font-ils des activités parascolaires? Et dans un cas comme dans l’autre, pourquoi? Voici ce qui en est pour certaines de nos collabos.
Elyse
Pour ma part, mes enfants sont inscrits à 2 activités chacun, durant 3 saisons. L’été, on fait relâche, pour l’instant, parce qu’on aime beaucoup ne pas avoir de « calendrier » et pouvoir faire ce dont nous avons envie. Et c’est, pour moi, hors de question d’avoir un horaire chargé. Je veux pouvoir profiter du temps, avec mes enfants.
Comme je ne suis pas très sportive, mes enfants n’ont pas beaucoup d’occasions de faire du sport à la maison. Alors qu’ils font de la lecture, de l’art et des activités culturelles à profusion. On utilise donc les activités parascolaires pour combler ce petit manque d’activité physique.
Pour des raisons de sécurité, mes deux enfants font de la natation, et il en sera ainsi jusqu’à ce qu’ils puissent nager parfaitement. En plus, c’est un bon sport pour eux, et de fait, mes deux poissons adorent ça. Comme second cours, ma fille a choisi le patin artistique, et mon fils a, quant à lui, opté pour le Butactik, un cours d’arts martiaux. Dans le cas de Petit Mr., c’est exactement le sport qu’il lui fallait. Il peut ainsi « brûler » toute cette énergie qui l’habite et ça lui donne une discipline dont il a bien besoin.
Émilie
Chez moi c'est un peu, tant que ça ne nuit pas à l'énergie et que les enfants ne sont pas trop fatigués pour l'école, et que ça n'empiète pas sur le temps de sport familial que nous faisons beaucoup (ski alpin, ski nautique).
Si j'ai le choix, je préconise le sport en famille et avec tous les enfants plutôt que le sport d'un seul enfant.
Véronique
De mon côté, on n'en fait pas. Je trouve que l'on est déjà assez occupé comme ça... Je passe ma vie à courir et je n'ai vraiment pas le goût d'ajouter ça par-dessus. Il faut dire qu'on sort beaucoup et que l’on fait un TAS d'activités. Mes enfants sont loin d'être sous stimulés.
Et égoïstement, je préfère passer le plus de temps possible avec eux. C'est certain que s'ils nous demandaient de les inscrire à un cours, nous le ferions. Mais en ce moment, aucun des trois (8-6-2) n'a le goût d'en faire. Case close hihi!
Stéphanie
Ici, pas de parascolaire... Mais ma fille vient de commencer à faire de l'équitation... Je ne vous dis pas le bien que ça lui fait!
Meggie
Ici les cocos sont petits, mais les cours de piscine sont vraiment primordiaux pour nous. Dès leurs 6 mois, ils ont été inscrits et depuis, ils continuent d'en suivre une ou deux saisons par année. On n'a pas de piscine à la maison alors les occasions de se baigner et d'apprendre à nager sont limitées… C'est donc essentiel pour nous de leur offrir cette sécurité.
Pour les autres cours, notre grand en a fait plusieurs, dont un cours d'initiation à différents sports, du patin et de la gymnastique. Papa est un grand sportif, et pas de doute que Nolan le sera aussi! On lui offre ce qu'il y a dans le guide de notre ville chaque saison et c'est lui qui choisit. Je trouve qu'il a un bel âge pour découvrir ce qu'il aime et ce qui lui plait moins... Il adore ça et on n'a ne l'a jamais forcé à aller à un cours.
Et dans la dernière année, comme j'étais en congé parental, on avait un peu plus de temps. Les activités risquent de diminuer légèrement avec mon retour au travail, mais s'il veut en faire, on trouvera du temps.
Cynthia
J'ai décidé d'inscrire ma fille à la danse (parent-enfant) à l'âge de 3 ans afin qu'elle soit en contact avec d'autres enfants. C'est là que nous avons réalisé qu'elle avait clairement quelque chose, elle pleurait sans arrêt tout le long du cours. Ça nous a permis de diagnostiquer son TAG et ce fut un LONG apprentissage : faire confiance à un autre adulte, être en contact avec d'autres enfants, apprendre peu à peu à se détacher de maman. Nous découvrons ma grande sous un nouveau jour. Elle fait des spectacles devant plus de 350 personnes, plusieurs fois par année. C'est le meilleur des défis pour son anxiété. Elle a un sentiment d'appartenance à son école et je trouve ça précieux. Elle pourra même faire son secondaire en danse. Je trouve que ça facilite l'adolescence quand on peut en même temps s'épanouir et se développer dans son sport ou son art.
Chaque année je lui laisse le choix, ainsi qu'à sa petite sœur, si elles veulent ou non poursuivre en leur expliquant que si elles lâchent au niveau où elles sont rendues, elles ne pourront plus rembarquer plus tard si elles regrettent. Ma grande a 10 ans et elle danse depuis 7 ans, elle adore ça, elle s'est fait de précieuses amies (ses meilleures)! Moi je me suis fait des amies mamans. Aucun cours ou compétition à l’extérieur et compétition uniquement pour les danseurs qui le désirent, et ce, à partir de 14 ou 15 ans, pas avant. Pas de gros maquillage ou de costume sexy. Ça peut sembler banal, mais c’est hyper important pour nous.
Les filles bougent et font du sport au moins deux fois par semaine, en plus des cours d'éducation physique et des activités en famille. Elles se développent une passion à elles, personnelle, que j'encourage tant qu'elles y sont heureuses.
Mélanie
Nous on en fait beaucoup. C'est ce qui m'a gardé loin des drogues et c'est ce qui en a sorti mon chum alors pour nous le sport est une priorité. Aussi pour développer la persévérance le sport est idéal… Sans compter tous les bienfaits que ça apporte pour le corps et l'hygiène de vie.
Et pour nous, c'est important aussi d'apprendre à connaître la nature. Alors on fait une rando par semaine minimum et on explore la forêt ! En ce moment on découvre les champignons.
Marie
Fiston est enfant unique, il est donc important pour nous de l’inscrire à quelques activités parascolaires annuellement, afin qu’il puisse passer des moments avec d’autres enfants de son âge.
Il est inscrit à des cours d’équitation (le contact avec les chevaux le calme beaucoup) et également à des cours de Yoseikan, des arts martiaux, pour dépenser son énergie.
De plus, il est inscrit aux scouts depuis quelques années, ce qui l’aide à développer son autonomie et sa débrouillardise. Il adore cette activité qui le valorise beaucoup!
La fréquence de ces diverses activités convient bien au rythme de vie de notre famille et ne nous impose pas de déplacements à l’extérieur de la ville, ce que nous apprécions.
Et voilà pour nous, et vous, quelles activités font vos enfants? De gros coups de cœur ou des cours qui valent la peine d’être essayés?
Article rédigé par Elyse Marchard
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