Pas d’animaux chez moi
Dans ma famille nucléaire, nous n’avons pas d’animal de compagnie, et les animaux des autres ne sont pas les bienvenus chez nous.
Je comprends tout à fait le besoin d’avoir un animal et de pouvoir compter sur sa présence. J’ai plein de connaissances qui s’occupent très bien de divers animaux; chats, chiens, poissons, serpents, cochons d’Inde, souris, etc., et qui les aiment énormément. Dans leur cas, l’animal est devenu un membre à part entière de leur famille. Je vois même les avantages sur certains de leurs enfants d’être en contact avec un animal et d’avoir, lorsque plus vieux, des responsabilités associées.
Par contre, pour moi, la présence d’un animal ne me fait pas ressentir de la joie ou du bonheur. Je n’ai aucun intérêt à m’en occuper, à lui faire une place dans notre budget, à lui installer un coin dans la maison, à faire sa toilette, à prévoir son bien-être lors de nos nombreux voyages, etc. En plus, je suis allergique (et je soupçonne mon garçon de l’être aussi) aux chats et à certains chiens. Ayant fait le choix de ne pas en avoir moi-même, je demande donc à mes visiteurs de ne pas m’imposer les leurs. Par exemple, je n’aimerais pas avoir à gérer un soulier mâchouillé par un bébé chien ou ramasser du poil de chat. Du fait que mes enfants ne sont pas beaucoup en contact avec de plus gros animaux, ils sont craintifs face à eux. Lorsque l’on va chez des amis qui en ont, on en profite pour les acclimater doucement à leur présence (si l’animal est coopératif, bien sûr). Toutefois, je me vois mal leur imposer une présence chez eux le temps d’une visite, quand ils ne sont de base pas parfaitement à l’aise (en plus que moi, je n’apprécie pas particulièrement). Je demande donc à mes visiteurs de laisser leurs animaux chez eux.
Et vous, avez-vous un animal de compagnie?
Un texte d’Emilie Poirier
Retraite virtuelle pour t’aider à ouvrir ton coeur, te ressourcer avant le temps des Fêtes.