Ce que je veux inculquer à mes enfants
En tant que mère, il y a plusieurs valeurs et apprentissages que je veux transmettre à mes enfants. J'ai l'impression de constamment semer...
Le respect
De tout. De soi, des autres et de leur environnement. Pour moi, c’est la base.
L’honnêteté et l’intégrité
Je crois sincèrement qu’en étant honnêtes et intègres, nous avançons dans la vie avec une plus grande légèreté. Je suis convaincue que ces deux valeurs nous aident à donner le meilleur de nous-mêmes et à franchir plusieurs sommets.
La trois « G » : gentillesse, générosité et gratitude
Trois valeurs qui me sont chères. Surtout la dernière. Il faut être reconnaissant pour ce que la vie met sur notre chemin, que ce soit du très beau ou du moins désirable. Les étapes de la vie, les obstacles, les choix, les moments WOW sont souvent des occasions pour nous d’apprendre et de grandir. La gentillesse et la générosité, ça fait partie de mon quotidien. Bien entendu, tout comme mes consœurs, je ne suis pas épargnée par les spm ou autres influences hormonales et il y a des journées où je suis plutôt marabout. Mais, au-delà de tout ça, j’essaie de garder en tête qui je suis et ce que je veux être. C’est la base de tout.
Bonjour les erreurs! Allo le pardon!
La perfection n’existe pas. C’est un fait que je répète souvent à mes enfants. Amenez-en des erreurs… c’est souvent de cette façon que nous faisons les plus grands apprentissages. L’important à retenir quand ça arrive? On assume la responsabilité, on rectifie le tir et demande pardon s’il y a lieu. Combien de fois me suis-je excusée auprès des enfants parce que j’ai pété ma coche ou que je me suis trompée? À plusieurs reprises.
Rêver, oser, travailler et apprécier
Depuis que je suis petite, je rêve à toutes sortes de choses. J’ai toujours eu cette soif de réalisation, de dépassement, de voir en grand. Avec les enfants, j’essaie de les amener à réfléchir, à rêver. Puis à travailler pour réaliser certains de leurs objectifs, sans oublier d’apprécier le chemin et l’aboutissement de tous leurs efforts.
Nous avons toujours le choix
Face à toute situation, nous avons toujours le choix. Toujours. Ce n’est pas toujours facile, les options ne sont peut-être pas toutes alléchantes, mais le pouvoir de décision, il est là. Il faut simplement s’écouter et s’assumer. Et si on se trompe? On se pardonne, on rectifie le tir et on continue notre chemin.
Une bonne dose d’amour
Oui, ça peut faire mal, mais je ne pourrais vivre sans amour. Que ce soit le donner ou le recevoir.
Un peu (beaucoup) de folie
Je suis encore en processus d’apprentissage, mais j’apprivoise l’autodérision et je vis plusieurs moments de folies. C’est essentiel au bonheur.
Tu n’as besoin de personne
Oui, vous avez bien lu. Je veux que mes enfants soient autonomes. Voilà pourquoi je leur enseigne comment faire l’épicerie, cuisiner, faire le lavage, laver la vaisselle et toute autre tâche dans la maison ou dans la vie afin qu’ils soient en mesure de s’occuper d’eux-mêmes. Évidemment, ils ne font pas le ménage à longueur de semaine, mais ils sont capables d’accomplir beaucoup et je veux qu’ils aient la confiance de savoir qu’ils peuvent prendre soin d’eux-mêmes.
Souviens-toi qui tu es (ça me rappelle le film Le Roi Lion !!!)
La vie va parfois vite et des situations peuvent survenir qui nous enflent un peu la tête. J’espère que mes enfants pourront faire la part des choses et se rappeler qui ils sont et faire les bons choix.
Oui, tu peux pleurer (ou te fâcher ou avoir peur ou hurler de bonheur)
Ça va de soi que la sensible que je suis encourage à bras ouverts l’émotivité. Toutefois, je leur enseigne qu’il y a une différence entre brailler sa vie en s’apitoyant sur son sort et vivre l’émotion du moment avant de reprendre le dessus sur la situation.
La vie est bien faite, car elle nous donne souvent la possibilité de nous reprendre en cas d’échec ou d’incompréhension. Je pense que l’essentiel est de persévérer. Comme je dis souvent, « j’ai la meilleure des intentions et je fais du mieux que je peux. »
Prenons par exemple la lecture. Même si nous avions une routine pour le dodo, avec Fiston, nous avons moins lu avec lui. Résultat? Pendant des années, il a détesté lire. Au lieu d’abandonner la cause, j’ai persévéré, j’ai tenté par plusieurs moyens de l’amener à au moins, tolérer la lecture. Aujourd’hui, il s’installe pour lire sans chialer et je pense même qu’il y prend plaisir. Bien évidemment, il ne me l’avouera pas, mais quand il termine un roman, je vois la fierté dans son visage. Comme quoi, il ne faut pas lâcher…
Oui, c’est un travail continu. Oui, il y a des semaines où je suis à côté de la plaque. Oui, il y a des moments plus difficiles où je laisse passer certains trucs. Oui, je ne montre pas toujours le bon exemple. Mais savez-vous quoi? Je me pardonne, je rectifie le tir et je continue, j’essaie à nouveau. Car au-delà de mes petits échecs, j’ai un travail à faire, soit celui d’élever des enfants et je compte le faire du mieux que je peux, en ayant toujours cette petite liste dans ma poche arrière.
Si chaque parent, chaque famille prenait le temps d’inculquer les valeurs et apprentissages qui leur sont chers, il me semble qu’ensemble, nous pourrions faire toute une différence dans la vie de nos enfants et influencer directement et positivement les générations à venir. Quelle belle trace nous pourrions léguer tous ensemble! À y réfléchir...
La dépendance… un sujet si important à discuter avec nos jeunes. Dans ce balado, j’ai décidé de traiter de ce sujet avec une invité toute spéciale; Anne Elizabeth Lapointe, la directrice générale de la Fondation Jean Lapointe.