Ça y est, nous sommes tous des adultes
Je voulais écrire ce texte depuis longtemps, mais faute de temps, je remettais tout à plus tard. Je voulais parler de la famille, ma famille. Je voulais dire à quel point le temps file rapidement. La réalité m’a rattrapée le 15 août dernier. Cette date, je l’aurai toujours en mémoire, car c’est l’anniversaire de mon bébé. Bébé…J’écris ce mot et pourtant, il n’en est rien. Elle a eu 18 ans. Quoi ajouter de plus sinon que je n’ai plus de bébé justement. Le 15 août dernier, j’ai réalisé qu’il n’y avait plus de jeunes adolescents à la maison. Le 15 août dernier, j’ai réalisé que les 4 membres de ma famille étaient tous des adultes désormais. Vous dire le choc que j’ai eu… Pourtant, j’étais passée par là 2 ans plus tôt avec mon grand. Je ne faisais pas l’autruche ; je savais qu’inévitablement, mon enfant allait atteindre cet âge. Même si nous sommes préparés à ce fait, je pense que nous ne sommes jamais tout à fait prêts à ça. Le matin de ses 18 ans, j’ai serré dans mes bras ma grande cocotte en lui souhaitant «Joyeux anniversaire». Je lui ai souhaité de passer une belle journée relax (elle avait pris congé de son travail) et de prendre soin d’elle. En une fraction de seconde, pendant qu’elle était dans mes bras, je me suis rappelé à quel point elle avait grandi et qu’elle était devenue une belle jeune femme. Mon cœur de mère a eu un petit soubresaut à l’idée que bientôt, elle allait même partir de la maison.
Grandir
On les voit grandir et s’épanouir depuis qu’ils sont tout petits. On les voit accomplir de belles choses. On les voit faire des erreurs et on espère qu’ils apprendront de celles-ci. On les voit sourire et rire aux éclats et nous sommes heureux de les voir ainsi. On les voit pleurer ou souffrir et on voudrait être à leur place pour soulager leur peine. On les voit évoluer et faire leur place dans notre société et on se croise les doigts afin qu’ils vivent heureux et en santé. Je sais pertinemment qu’il ne faut rien tenir pour acquis dans la vie et que personne n’a le plein contrôle de sa vie. Des impondérables, il y en aura tout au long de leur vie. J’espère seulement que tout ce qu’on leur aura enseigné servira dans les bons comme dans les moins bons moments. On essaie, depuis qu’ils sont bébés, de les protéger de tout et de rien à la fois. On bombe le torse avec fierté quand ils ont réussi quelque chose de fabuleux. On s’essuie les yeux discrètement lorsqu’ils obtiennent leur diplôme de secondaire, car on est ému de voir la fin du secondaire (surtout lorsque cela coïncide avec la pandémie). On est aussi fébriles qu’eux lorsqu’ils attendent les résultats de leur choix de Cégep. On soupire de soulagement quand ils reviennent sains et saufs de leur première balade en voiture en solo. Et lorsque l’amoureux couche à la maison la première fois, on réalise que ce n’est définitivement plus une enfant à qui l’on dit d’aller se coucher… Des moments marquants, il y en a eu et il y en aura encore plein.
Quitter le nid
Avec tout cela, je n’ai pas le choix de faire le constat suivant : bientôt, ma grande fille déploiera ses ailes et fera son petit bout de chemin par elle-même. On ne peut vivre par procuration et on ne peut surtout pas dire à nos enfants quoi faire, quoi dire, quoi penser, etc. Cependant, je pense qu’il est de notre devoir de leur faire comprendre que nous serons toujours là, et ce, peu importe ce qu’il arrivera. Je crois que la meilleure preuve de notre amour envers nos enfants devenus adultes est de continuer à les soutenir à tout moment et surtout, leur démontrer à quel point nous les aimons.
Article par Carolyne Soulard Blogueuse famille – Team J
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