Vie de maman : la phrase qui m’a secouée, mais que j’avais besoin d’entendre

Une récente discussion m’a rappelé quelque chose que j’avais un peu oublié et qui est venu m’aider même si ce fut ultra difficile à entendre. 

Je devais absolument te partager cette tranche de vie Mom life car je pense que d’autres femmes, d’autres mères ont besoin de l’entendre.

En toute franchise, quand j’ai entendu la phrase, j’ai été complètement sonnée, secouée. Ça m’a pris plusieurs minutes la décortiquer dans ma tête. C’est comme si j’ai vécu un « out of body experience » le temps que je réalise et comprenne ce que l’on m’avait dit. 

Mais une fois le choc initial passé, je réalise que j’avais tellement mais oh tellement besoin d’entendre ça.

D’entrée de jeu, je dois te dire deux choses.

Tout d’abord, j’ai une merveilleuse famille.

Deux beaux enfants. Et quand je dis beaux, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur.

Je suis si fière d’eux. Deux jeunes adultes brillants, épanouis et heureux.

Cela dit, la phase de la maternité où nous sommes mères d’ados – jeunes adultes peut être difficile pour certaines femmes, certaines mères.

Je fais partie de ce clan.

Par moment, je trouve ça rough car j’ai l’impression de perdre mes repères.

Dans ma quête pour me retrouver, fermer l’auto-pilote qui a beaucoup trop longtemps contrôlé ma vie… j’ai réalisé que le changement, les surprises n’étaient pas faciles pour moi.

Donc chaque nouveau chapitre dans la parentalité m’amène à travailler sur moi, pour libérer ce qui ne me sert plus et accueillir mes émotions du moment avec bienveillance et compassion. Et non me laisser m’emporter par des «triggers» qui me font réagir de façon démesurée ou qui ne sont pas «moi».

Récemment, lors d’un appel – un Mastermind que j’ai avec deux femmes incroyables où l’on se jase toutes les 4-6 semaines pour parler business et s’entraider, on m’a demandé de mes nouvelles, comment j’allais.

J’ai tenté de contrôler mes émotions mais ce fut un échec.

Je me suis mise à pleurer quasi toutes les larmes de mon corps et je leur ai raconté ce qui me tracassait dans ma vie de maman.

Ce n’était pas un appel « personnel » et voilà que je me suis retrouvée ultra vulnérable devant elles.

Les deux ont été exceptionnelles avec une écoute empathique, des partages qui m’ont touché, aidés et l’une d’entre elless m’a dit la dit phrase. 

« Tsez Jaime, nos enfants ne nous appartiennent pas, ils sont en location.»

Nos enfants sont en location.

Nos enfants sont en location.

Je n’avais pas vraiment vu ça comme ça.

Pourtant c’est si vrai.

On les élève, les éduque un certain temps et ils partent voler de leurs propres ailes.

Bien sûr, on est là pour les appuyer tout au long de leur vie mais cette phase «intense» de la parentalité est vraiment une phase où nous avons nos kids en location.

Boum. Bang. Ouf.

Ils ne m’appartiennent pas.

Même si je donnerais ma vie pour eux, que je les aime plus que tout, que je ferais n’importe quoi pour eux, ils ne m’appartiennent pas.

Puis s’il y a une chose que je sais sans aucun doute, le jour où mes enfants quitteront leur nid, la maison familiale, je veux que ça se fasse en bon termes.

Je veux qu’ils soient heureux, fébriles et je veux l’être tout autant pour eux.

Cette phrase était exactement ce que j’avais besoin d’entendre.

Pour me sortir de ma tête, de mes émotions.

Pour voir plus clair.

Pour revenir à l’essentiel.

Pour m’aider à mieux naviguer et comprendre cette phase de la parentalité que je suis en train de vivre.

Comment je vais y arriver ? Quel est mon plan de match ?

Ça, bien, ce sera un sujet pour un autre texte. ;-)

Je suis curieuse, comment reçois-tu cette phrase ?

À bientôt,

Jaime XO

PS. Je me suis tellement, longtemps senti seule dans mon rôle de mère, de mère-entrepreneure. Quand j’ai tendu main et qu’une personne l’a prise, ce fut un moment marquant dans ma vie.

Un petit rappel que je suis là pour t’accompagner si tu cherches quelqu’un pour marcher à tes côtés et t’aider à solidifier ta fondation, faire un petit ménage et avoir une vie harmonieuse / épanouie. On mérite tous notre happily ever after.

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