Une journée typique dans la vie d’une ophtalmologiste
Il y a quelques mois, je me suis rendue à Montréal pour m’entretenir avec Dr. Dagher pour en apprendre plus sur son métier et, en toute franchise, pour mieux discerner les différences entre optométriste et ophtalmologiste (je suis certaine que je ne suis pas la seule qui était un brin confuse).
J’ai beaucoup aimé mon entretien avec elle et j’avais envie d’approfondir mes connaissances sur son métier, car notre rencontre a passé à la vitesse d’un éclair.
Jaime : Comment une journée typique en clinique se déroule-t-elle ?
Dr. Dagher : Au CHUM, au département d’ophtalmologie, une journée typique en clinique d’ophtalmologie commence vers 8h30 le matin. Habituellement, plus de quarante patients sont au programme soit pour de nouvelles consultations, soit pour des suivis postopératoires ou de relance pour un traitement médical d’une maladie de l’œil. La journée termine vers 18h après les consultations des malades. De plus, les documents et dossiers sont finalisés au fur et à mesure.
Jaime : Faites-vous des interventions chirurgicales ?
Dr Dagher : Oui. Une journée typique en salle d’opération au CHUM commence à 8h du matin et se poursuit jusqu’à 15h30. Dix à quinze patients sont au programme. Vu mon expertise en cornée et en transplantation, les types de chirurgie sont variés.
Jaime : Quel cheminement scolaire postsecondaire doit suivre un jeune qui s’intéresse à votre métier?
Dr Dagher :
CÉGEP – science de la santé – 2 ans
Université – doctorat en médecine – 5 ans
Résidence – spécialité en ophtalmologie – 5 ans
Fellowship – transplantation cornéenne et recherche – 2 ans
J’ai terminé mon entrevue en lui demandant si elle avait des conseils pour ces jeunes qui désirent étudier dans son domaine. Sa réponse m’a beaucoup émue
« Mon conseil est le suivant : croyez en vous-même, en vos capacités et en votre intelligence. N’oubliez jamais que votre travail peut changer des vies. Soyez humble. Prenez soin de vos patients et de leur famille.»
Elle a terminé en me disant à quel point elle se sentait valorisée professionnellement puisqu’elle est en mesure de faire une différence dans la vie de ses patients.
J’ai l’impression qu’on a tous, quelque part, ce désir de valorisation – que ce soit à la maison ou au travail ou avec les relations que nous entretenons. Mon entretien avec elle me l’a confirmé en quelque sorte…
Fou à quel point j’aime m’entretenir avec les gens et en apprendre plus sur leur réalité. Chaque fois, j’en ressors grandie. D’où l’importance de prendre le temps et d’écouter…
Merci Dr. Dagher pour votre temps !
Article rédigé par Jaime Damak
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Décharge. Ce texte est présenté par la Société canadienne d'ophtalmologie. Comme toujours, les opinions émises sont 100 % les miennes.