Tu sais que tu as un enfant de 2 ans quand…
Maman à la maison avec un enfant de deux ans, il y a eu parmi ces 365 derniers jours, des journées que j’aurais aimé revivre en boucle parce qu’elles étaient juste parfaites et que je me rappelais la chance d’avoir ce privilège de vivre à fond la petite enfance de mon gars. C’est durant ces journées magiques que je me disais : Isabelle, emmagasine ce bonheur et cette zénitude, car les journées moins agréables font aussi partie de la game avec un enfant de 2 ans. Vous savez, le communément appelé : terrible two?
Avec sa deuxième année de vie presque complétée, j’ai eu envie d’immortaliser certains challenges disons. Avec le recul, je réalise qu’ils sont de savoureux souvenirs qui lui ont permis de se développer et de prendre tranquillement sa place, dans ce monde.
Alors voici, tu sais que tu as un enfant de deux ans quand :
1. C’est enfin le printemps et que la tuque est remisée, vivement, je n’aurai plus à me battre pour lui faire porter et qu’il te dit, une fois le nez dehors au soleil chaud: JE VEUX ENCORE PORTER MA TUQUE !!!
2. Sa définition de jouer est de sortir TOUS les jeux de ses bacs de rangement, un après l’autre, jusqu’à ce que TOUS les bacs soient vides et qu’il te demande, une fois la tâche bien accomplie, d’aller jouer dehors.
3. C’est la crise car il ne veut pas perdre une seule seconde de son temps à se faire essuyer le bec pendant qu’il mange son cornet ! Alors tu lâches prise et ça donne…ça : (photo à l’appui)
4. Tu lui dis que nous devons quitter le parc pour aller faire sa sieste d’après-midi et qu’il t’échappe des mains comme un petit poisson dans l’eau car il t’assure qu’il n’est pas fatigué….et que finalement, quand tu réussis, tant bien que mal, à l’attacher dans son banc d’auto, il s’endort au premier coin de rue !
5. À chaque demande que tu lui fais, sa réponse n’est pas OUI ou NON mais bien : POURQUOI! Avec le temps, je me suis trouvée une arme secrète, je lui réponds : POURQUOI PAS !
6. La théorie du contraire est la seule chose qui fonctionne. Je m’explique. Si je veux qu’il vienne manger et qu’il se soit préalablement lavé les mains avant, je dois formuler la demande ainsi : Cédric, ne vient pas dîner, maman a le goût de manger seule ce midi, et surtout, ne lave pas tes mains, j’aime ça quand elles sont sales !
7. C’est la crise le matin, car il veut rester en pyjama et que rendu au soir, c’est la crise, car il ne veut pas mettre son pyjama (!?) C’est après, bien sûr, que j’ai compris la théorie du contraire énoncé au no 6 !
Et un petit dernier, car 8 c’est mon chiffre chanceux et que je nous souhaite de vivre son trois ans tout en douceur…
8. Le papier hygiénique se retrouve toujours au sol, déroulé quand j’ai le dos tourné ! Puisque quand il a fini de vider les bacs de jouets, il s’attaque à faire des œuvres d’art, ou à envelopper des cadeaux.
Sa deuxième année de vie a testé ma patience plus d’une fois, mais quand je pense que c’est durant cette année qu’il a délaissé le lit de bébé pour un lit de grand, que nous avons dit bye-bye aux couches et qu’il est passé, tout doucement, d’un bébé à un enfant, je ne regrette rien. Tes crises, tes remises en question, ton dynamisme sans limites du matin au soir me font craquer d’amour pour toi mon petit citron !
Et maintenant que tu auras trois ans cet été, j’ai déjà hâte de découvrir les secrets derrière ce nouveau chiffre…
Article rédigé par Isabelle George
Tu es la clé du changement… À quelques jours de passer le cap des 45 ans, j’ai fais de grandes réalisations. Un retour sur les 4 dernières années que j’ai vécue. 4 années qui m’ont fait grandir en tant que personne et en tant que femme! Je partage le tout avec toi! En toute transparence et vulnérabilité.
Bonne écoute!