Mettre l’amitié dans sa liste de priorités
J'ai l'immense chance d'avoir un cercle d'amis assez bien garni. Je sais que je suis privilégiée de pouvoir compter sur elles.
Des amies depuis toujours et à qui je parle tous les jours. Oui. Tous.Les.Jours. J’ajoute même, plusieurs fois par jour. Celles qui savent tout de tout et qui sont capables de me "ramener" sur le droit chemin, de me dire mes 4 vérités, avec ou sans gant blanc. Celles qui sont là et qui le seront toujours, envers et contre tous.
Des amies qui sont ou ont été des collègues de travail et avec qui j'ai tissé des liens particuliers. Ce n’est pas banal de passer 35 h/semaine avec quelqu'un - on a le temps de s'en confier des affaires sur notre quotidien. Des peurs, des rêves, des doutes, des petites déceptions et des grandes joies.
Des collaboratrices au blogue qui me ressemblent (ou pas!), et qui, malgré la distance qui nous sépare, ne sont jamais bien loin de leur clavier pour me lire ou m'écouter (allo l'abus de messages vocaux!). On partage des petits bouts de notre vie, notre expérience de maman, de conjointe, de femme. On se rassure, on se confie, on se réconforte et on est même maintenant assez proches pour se dire "les vraies affaires".
Crédit : Simon Maage sur Unsplash
L'important n'est pas la quantité d'amitié que nous entretenons. Qu'on en ait une, 5 ou 10, je pense qu'il faut avoir à tout le moins une personne sur qui on sait qu’on peut compter, beau temps, mauvais temps.
Quelqu'un qu'on peut appeler à toute heure du jour ou de la nuit, que ce soit pour ventiler une peine et nous permettre d'en avoir un peu moins lourd sur les épaules ou bien partager une joie avec une personne qui accueillera notre bonheur à bras ouverts.
Quelqu'un qui peut nous raisonner lorsque notre esprit s'enflamme.
Quelqu'un sur qui on peut s'appuyer lorsqu'on perd pied.
Quelqu'un qui se rend disponible lorsque le besoin s'en fait sentir. Que ce soit pour amener un petit plat maison (ou du traiteur, pourquoi pas!) lorsqu'on a une grosse semaine ou qui peut passer récupérer les enfants quand on a un contretemps.
Bref, quelqu'un qui nous aime et qui sera là dans les bons et moins bons moments.
Merci d'être là, mes amies.
J'espère que je réussis aussi bien que vous à être CETTE amie.
Ce que j’ai appris avec le temps, et particulièrement depuis que je suis maman, c’est qu’on est facilement emportée par le brouhaha quotidien et c’est facile de mettre nos amies en bas de la liste. Mais il n’en tient qu’à nous de trouver du temps pour ce qu’on a vraiment ENVIE de faire et de le mettre à l’agenda. Sis on ne le fait pas nous-mêmes, personne d’autre le fera. Et personnellement, et c’est pleinement assumé, je sais que j’ai besoin de décrocher du métro-boulot-dodo pour un petit 5 à 7 (même virtuel maintenant!) entre amies. Ça me fait le plus grand bien.
Article par Meggie Vaillancourt Blogueuse famille – Team J
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