Des larmes de gratitude
Photo : Jaime Damak
Depuis quelques années, à la fin de chaque été, je me dis – wow, quel bel été nous avons eu. Comment allons-nous faire pour battre ça ? Je vous le dis, j’ai l’impression que la cassette est sur repeat. Je vis aussi annuellement une petite panique intérieure, car je vois mes enfants vieillir puis les fameux 18 ans approcher.
L’autre jour, autour de la table, en regardant Pierre, Emma et Philippe, je me suis mise à pleurer. Pleurer comme un bébé. Des grosses larmes. Des larmes de gratitude.
Parce qu’on est en train de passer le plus beau des étés. Eh oui, la cassette est partie avant le temps cette année.
Notre congé scolaire cette année s’est rempli de temps de qualité, de discussions, de rires, de découvertes et bien plus encore. Mon travail m’amène à voyager et l’été, c’est non-négociable; mes enfants m’accompagnent là où je vais. Quand je défile tous les souvenirs créés durant les derniers mois avec eux, les larmes coulent à nouveau.
Des larmes de gratitude.
Notre temps en Europe nous a tissés encore plus serré. Chaque repas pris autour d’une table fut rempli de conversations de toutes sortes – parfois sérieuses, parfois rigolotes. Ça faisait longtemps qu’on n’avait pas eu autant de fun ensemble. Les derniers mois avaient été occupés pour tous et enfin, on se retrouvait. Quel cadeau!
Cet été, comme je l’ai mentionné à quelques reprises sur Facebook, j’ai été en mesure de peser sur pause. De sortir de mon corps le temps de quelques secondes pour voir, apprécier et réaliser tout l’amour qui m’entoure. Tout un cadeau que je suis maintenant capable de m’offrir. Je vous souhaite tous des moments comme cela, car ils sont magiques. Oui, je pleure encore.
Des larmes de gratitude.
Le congé scolaire est terminé (j’ai bien dit scolaire et non estival) et je ne peux que sourire. Je suis si reconnaissante.
Dernièrement, j’ai également réalisé que le temps passé avec mes enfants, en vacances, en congé, en voyage n’a pas réellement une date de fin. Partout je lis des textes de blogueurs, journalistes et autres parlant des 18 étés avec nos enfants.
Moi, je dis non. Je refuse. Je nie.
Je veux plus. Je veux créer ma normalité avec eux. Notre façon de faire. Qui a dit que les vacances d’été avec nos enfants devaient se terminer à 18 ans ?
Justement aujourd’hui, j’ai vu sur les réseaux sociaux une fille que je suis qui a 4 enfants. Sa plus vieille a 27 ans et son plus jeune en a 16. Ben, imaginez donc que toute la famille est partie ensemble pour une semaine de vacances. Les chums, les blondes pis toute! C’est extraordinaire!
C’est ça ce que je veux.
C’est ça que je vais tenter d’inculquer, d’instaurer dans notre famille.
Peu importe où la vie va nous mener, l’été, on va se retrouver. Que ce soit l’espace d’un weekend, d’une semaine ou de quelques semaines. Que ce soit à la maison, dans un chalet au bord d’un lac ou en voyage quelque part dans le monde.
Puis le constat que ces fameux 18 ans viennent de prendre le bord, comment dirais-je ?
Des larmes de gratitude.
Article rédigé par Jaime Damak
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