Et si on laissait la culpabilité de mère de côté ?
Je te partage, ici sur le blogue Je suis une maman, le fruit d’une réflexion qui m’a fait vivre de beaux et gros AHA moments. Et si on laissait la culpabilité de mère de côté ? Et on reconnectait à soi, notre personne, la femme que nous sommes ?
J’ai toujours été quelqu’un qui pouvait se sentir coupable facilement et je dois aussi avouer que j’ai longtemps vécu avec le syndrome du «people pleaser» . Étant donné que j’essaie de m’en défaire pour vivre et être pleinement la personne que je suis, je trouvais important d’aborder le sujet de la culpabilité de mère.
En fait, mon souhait est que chaque femme, chaque mère ait la confiance et la capacité de la mettre de côté.
Je te partage le fruit d’une réflexion qui m’a fait vivre de beaux et gros AHA moments.
Et si on laissait la culpabilité de mère quitter la pièce, quitter notre vie ?
Et on reconnectait à soi, notre personne, la femme que nous sommes ?
Le déclic s’est fait quand je me suis revue dans quelqu’un qui m’expliquait sa réalité.
Maman, entrepreneure à la maison, elle a fait le choix de revenir à la maison, devenir pigiste afin d’être présente pour ses enfants. Elle souhaitait que ses enfants viennent dîner à la maison, puissent revenir après l’école – bref ne pas être obligée de faire appel au service de garde ou aux camps de jour.
Elle voulait être là pour ses enfants.
Je me suis reconnue. car c’est exactement le choix que j’ai fait il y a maintenant 15 ans.
Puis là, cette année, son petit dernier entrait à la maternelle.
Elle se retrouvait maintenant avec plus de temps dans la journée.
Finies les soirées à travailler tard.
Finie la conciliation travail-famille pas toujours évidente lorsqu’on est entrepreneure ET maman à la maison à temps plein.
Mais je ressentais une certaine culpabilité. Une culpabilité d’être bien là où elle était rendue. Ses enfants maintenant à l’école, elle pouvait refaire son horaire, rééquilibrer un peu sa vie et penser un peu plus à elle.
Mais tsez, la culpabilité.
Je me suis tellement reconnue en elle.
Je me rappelle. Je me sentais mal quand les enfants étaient à l’école et que j’avais du temps pour moi. Je me sentais mal quand les enfants étaient de retour et je devais finir un petit truc.
Prendre du temps pour moi ? Oh non, je ne peux pas faire ça.
Mon premier voyage pour le travail ? J’ai pleuré la veille et tout le chemin pour me rendre à Montréal.
Je me sentais toujours coupable de quelque chose. Je voulais toujours plaire à quelqu’un.
Jusqu’au jour où j’ai réalisé que j’en avais assez de cette culpabilité de mère.
Mes deux enfants sont rendus à l’école. Ils viennent dîner à maison, reviennent dès que la cloche sonne pour la fin des classes. S’ils sont malades, je suis là. C’est une pédagogique lundi ? Pas grave, je suis là. Je m’occupais de tout, bien quasi tout.
Alors maintenant que je me retrouve avec quelques heures le matin, quelques heures l’après-midi et un peu plus de temps libre le soir car je n’ai plus besoin de travailler autant le soir… pourquoi je me sens coupable de travailler ma business le jour ?
Ou de prendre une marche avec une autre mère en après-midi ?
Ou d’aller travailler dans un café durant l’avant-midi ?
Ou de m’installer sur le sofa pour écouter Greys Anatomy un vendredi matin ?
Pourquoi vivre avec cette culpabilité ? J’ai réalisé qu’elle n’avait aucune raison d’être.
Parce que oui je suis une maman, mais je suis aussi une femme, une entrepreneure, une conjointe, une amie, etc.
Et j’ai le droit de vivre ma vie, de prendre des moments pour moi, de réorganiser mon horaire avec ce nouveau chapitre familial avec les enfants à l’école SANS CULPABILITÉ. Et même en étant heureuse et épanouie.
Ce revirement, ce changement de perspective a été un game changer dans ma vie.
Et aujourd’hui, en jasant avec certaines d’entre vous, je vois dans vos yeux, je lis à travers vos messages que cette culpabilité vous habite aussi.
J’ai donc juste envie de te dire… c’est OK. Tu peux la laisser aller.
Te choisir un peu plus. Te prioriser davantage au quotidien ne fait pas de toi une mauvaise mère. Au contraire, prendre soin de toi te permettra d’être une MEILLEURE mère. Tout en étant un bel exemple pour tes enfants.
La culpabilité nous ruine. Nous détruit. La culpabilité crée de l’anxiété, de mauvaises pensées, écrase notre confiance. La culpabilité brime notre lumière.
On mérite tous de briller. On mérite tous d’avoir notre place. On mérite tous de s’épanouir.
Puis on ne se le cachera pas, il va y en avoir des semaines où le temps pour soi est peut-être pas là ou même quasi inexistant, car c’est la vie. Allo les rhumes, les virus, les semaines où l’agenda est trop rempli, où le conjoint est parti, où chaque minute est comptée.
Mais dès que la tempête du moment passe, on reprend nos bonnes habitudes et on poursuit sur notre chemin SANS CULPABILITÉ.
Et tant qu’à y être… ces semaines où c’est la folie, n’hésite pas à demander de l’aide. Mais bon, ça ce sera un sujet pour un autre petit talk entre femmes.
Je pense à toi. Et je te souhaite fort fort fort de te prioriser un peu plus.
Et rappelle-toi, te prioriser ne veut pas dire mettre le reste de côté ou de négliger ta famille et tes responsabilités.
Mais tu as le droit de prendre une petite pointe de la tarte et veiller à ta santé mentale et physique. Une femme, une mère qui se choisit… est une femme, une mère qui pourra donner encore davantage à son monde.
You’ve got this ! <3
Jaime XO
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