Sur le chemin de l’acception de soi
Une discussion avec ma belle-sœur dernièrement m’a ramené le sujet de l’acceptation de soi en pleine face. J’ai réalisé après notre jasette qu’il me restait encore du chemin à faire pour être en mesure d’accepter pleinement la personne que je suis. Est-ce que je serai en mesure d’y arriver un jour? Est-ce atteignable? Est-ce nécessaire?
Mise en contexte.
J’avais une date avec ma belle-sœur. On allait bruncher ensemble, question de se voir en VRAI (oh my yé) et de faire le point sur une panoplie de sujets du jour. Quand je suis arrivée chez elle, je l’ai trouvé rayonnante dans sa jolie robe. Elle était belle!
En ligne pour notre réservation, je décide de la complimenter car j’essaie de dire plus souvent les pensées positives qui me passent par la tête au lieu de les garder pour moi. Je lui ai dit combien je la trouvais belle dans sa robe. Toutefois sa vision d’elle-même n’était pas la même que moi.
De son côté, elle a ajouté qu’elle me trouvait bonne de m’entrainer plusieurs fois par semaine et qu’elle me trouvait « fit ». Et moi, je n’en revenais pas qu’elle pensait ça de moi. Je me considère loin d’être « fit ». Au contraire, je trouve ça pénible d’être incapable de perdre le petit 5 livres que j’aimerais tant envoyer à la corbeille… Écrit la fille qui a mangé des crottes de fromage pendant son heure de lunch. ;)
Vous voyez le tableau?
Elle ne voyait pas ce que je voyais en elle et moi je ne voyais pas ce qu’elle voyait en moi.
Notre conversation a longtemps mijoté dans ma tête.
Autant que je prime l’acceptation de soi, je constate que pour moi, je n’y suis pas encore là, à 100 %. Je suis sur le bon chemin mais je suis encore parfois trop dure envers moi-même.
Et ce terme, il peut aussi porter à confusion ou encore regrouper différentes choses.
Acceptation des vergetures.
Acceptation de vieillir.
Acceptation des changements dans notre corps.
Acceptation des cheveux gris.
Acceptation des seins qui ne sont plus comme avant.
Acceptation du petit mou au bas du ventre.
Acceptation qu’on court moins vite.
Acceptation qu’on a les fesses plates.
Acceptation qu’on est un moins agile qu’avant.
Acceptation qu’on a une petite poitrine.
Acceptation qu’on a un format mini. Ou moyen. Ou plus large.
Etc.
Ouf, si l’acceptation de soi regroupe toutes ces choses… je peux comprends que c’est difficile d’être 100 % ok avec soi-même tout le temps.
Et à me relire, ouffffff… c’est fou combien nous sommes dures envers nous-mêmes. À quel point, on a un check-list quasi inatteignable.
À y penser… être sur le chemin de l’acception de soi n’est peut-être pas une si mauvaise chose que ça. Je préfère être dans le bateau, direction LA destination que de nager de toutes mes forces pour essayer d’embarquer dans la barque. Au lieu de me mettre de la pression pour y arriver là là peut-être je pourrais être fière de moi, d’avancer, avec la destination en vue.
Comme quoi tout demeure, encore une fois, une question de perspective.
Je tiens à remercier Nathalie, sans qui, je n’aurais pas eu cette réflexion et sans quoi je n’aurais pas eu le AHA moment qu’il n’y a rien de mal avec le fait d’être en route vers une destination X. L’important c’est d’avancer.
Alors continuons d’avancer, un pas à la fois, SANS CULPABILITÉ sur notre chemin et aimons-nous. Tout simplement.
À bientôt,
Jaime xo
Article rédigé par la blogueuse famille – lifestyle – voyage Jaime Damak
Un autre cadeau pour toi ! Gagne une chandelle non-toxique de la collection «clean» de Vanassa Grutman.