Vacances qui piquent!
Youppi les vacances! J’ai bien l’intention de faire vivre de beaux moments à ma famille!
Voilà 7 longs jours de congé à venir. Fidèle à nos habitudes, nous planifions un trois jours de camping. Nous ne nous sommes même pas posé la question si d’autres options étaient possibles. La routine est bien installée dans notre famille… Tellement que ça pourrait être le sujet d’un autre article. Bref, le jour J arrive et nous voilà partis pour le camping du parc Frontenac. Un magnifique parc où la nature est omniprésente et les paysages fabuleux. On y va depuis 3 ans… (la routine je vous dis !)
Cela ne prend pas 10 minutes que je dors dans la voiture. Je suis exténuée. Contrairement au reste de la famille qui termine 5 jours de congé, je n’ai eu que deux jours de repos (bien vite dit d’ailleurs). Je pars en déficit d’énergie. Je me dis que je vais tout faire pour que ça ne paraisse pas trop, ne voulant pas gâcher les vacances familiales.
Nous arrivons sous un déluge et les tonnerres. Nous décidons d’attendre un peu dans la voiture le temps que ça passe. Finalement, après 30 minutes d’attente, l’homme de la maison prend son courage et monte la tente, malgré la pluie, pour que la petite famille puisse au moins passer du temps au sec. Rapidement, le soleil revient et c’est donc avec enthousiasme que nous pointons nos nez hors de la tente.
Premier constat, c’est le temps des mouches noires (celles qui arrachent la peau tendre des enfants… et même des adultes) et des moustiques. Nous peinons à manger dehors sans se faire manger à notre tour.
L’homme toujours aussi courageux tente de faire un feu afin d’éloigner ces voraces bestioles! Il en résulte un peu de fumée salvatrice qui les éloigne… quelques secondes! Il faut se faire une raison, du bois mouillé et un foyer détrempé ne donnera pas de feu ce soir-là.
Pendant tout ce temps, j’ai une mini qui développe une peur-hystérique-non-contrôlée pour tous les insectes qui volent et surtout qui piquent. Cris, que dire, hurlements et crises de panique drainent rapidement le peu d’énergie qu’il me reste.
La nuit sous la tente, avec ses vents, ses déluges et les paniques de mini ont fini de miner ce qui reste de ma bonne humeur. Je travaille fort sur mon attitude, je continue d'espérer que nous aurons de belles vacances!
Nous irons sur le lac Barbue en canot et aurons durant 2 heures une petite pause de bonheur, loin de tous les insectes piqueurs. Cette pause me laisse présager une meilleure suite aux vacances. Malheureusement, dès le retour à la terre ferme les paniques de mini reprennent.
Pas moyen de faire autre chose sans devoir gérer cette peur grandissante.
Tout à coup, je me rappelle que l’an dernier, notre mini avait eu peu de plaisir à notre sortie de camping : difficulté à dormir, peur des insectes, aucun intérêt pour les activités. Je dois me l’avouer, nous n’avons pas pris le temps de penser à chacun d’entre nous avant de partir. Ni à nos intérêts, ni à notre niveau d’énergie, ni aux options possibles…
Finalement, nous avons écourté notre séjour à une seule nuit. Nous avons tout remballé à une vitesse record afin de ne pas se faire dévorer! Nous sommes retournés chez nous et nous avons terminé cela sur une terrasse pour le souper, avec le sourire radieux des filles. On se rappellera longtemps de ces trop courtes vacances! Il est incroyable à quel point, comme maman je me mets de la pression pour offrir le meilleur (ce que je crois le meilleur) à mes enfants.
Finalement, prendre le temps de se parler et de planifier en famille sera maintenant à l’ordre du jour.
Article rédigé par Caroline Lesmerises
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